EL GOLEA, OASIS MECONNUE

El Goléa ( el ménia ) est une oasis située à 870 kms au sud d'Alger (Algerie) sur la route nationale n°1 et à 270 kms de Ghardaia. Cette une ville qui se developpe à l'interieur d'une trés grande palmeraie à la végetation trés variée. elle est réputée pour son eau minérale, ses agrumes et ses roses qui fleurissent à longueur d'année.

13 juin, 2006

Histoire ou légende ?

Un peu d'histoire.
In http://www.ghardaia-capitale-mzab.net/el_meniaa.htm

EL Meniaa à 360 km au nord-est de Timimoun, on traverse le désert gris de la hammada pierreuse parfois entrecoupé de sables et de pâturages dans le fond des oueds.
La ville occupe une dépression, contre l'ancien plateau rompu par des falaises formant cirque autour de l'oasis. On peut être surpris par le calme qui règne sur la ville ombragée d'eucalyptus géants et sillonnée par des gamins perchés sur de grands vélos noirs.
Deux places encadrent le centre ville aux rues perpendiculaires. Près de l'une d'elles, se pressent des charrettes matinales en direction du marché. On y trouvera les légumes de la palmeraie, parfois quelques sarouals et djellabas d'occasion, et aussi les turfees, les truffes du désert, qui poussent du Décembre à Avril. Leur chair blanche a un goût de champignon et, les bonnes années, un parfum très recherché … par les faussaires en truffes.
- H.Duveyrier (séjour à El-Golea en 1859), fait remonter l'édificationdu K'sar aux Garamantes. D'autres aux Zénertes, agriculteurs laborieux, qui auraient donné au K'sar son premier nom de "Taourirt" (colline en tamazight): "La Protégée".
''En ce temps donc "Taourirt" (colline en tamazight) était gouvernée par une reine, Sultane d'El-Golea, qui comme celle de tous les contes était, dit-on, d'une grande beauté Intelligente et énergique, elle habitait au sommet du K'sar, protégée par la dernière enceinte, préférant son existence solitaire aux agréments et aux servitudes de la vie matrimoniale !!!Or, il advint que son voisin, le Sultan du Maghreb, (c'est à dire du Maroc, pays du couchant) s'éprit d'elle, à la suite du portrait que lui en firent des caravaniers qui avaient eu le privilège d'approcher la Sultane !!!Ainsi que le prince de la fable, le Sultan amoureux dépêcha auprès de l'objet de ses vœux ses meilleurs ambassadeurs porteurs de riches présents Ceux-ci ayant été éconduits et ceux-la repoussés, le prétendant malheureux vint, à la tête d'une nombreuse armée mettre le siège devant "Taourirt" (colline en tamazight).Le village et sa reine, confiants dans la solidité des murailles et l'abondance des victuailles, ne doutèrent point de lasser, un jour ou l'autre l'insolent Marocain !!!Mais le Sultan, homme tenace comme tous les Berbères, assiégea le K'sar, et de ce jour, laissa le temps faire son œuvre.Au bout de plusieurs mois la confiance des assiégés fût ébranlée : les provisions allaient manquer !! C'est alors, qu'en souveraine aviée la Sultane de "Taourirt" (colline en tamazight) résolut de recourir à un stratagème :Un jour, les assiégeants virent apparaître sur la plus haute muraille des linges éclatants de blancheur que l'on mettait à sécher. En même temps, les défenseurs jetèrent par dessus les remparts, d'appétissantes galettes, pendant que la porte extérieure, un instant entr'ouverte, livrait passage à une grosse chèvre poussée par une vieille femme.Le Sultan comprit le langage de ces symboles :Vois ! Nous avons de l'eau en abondance puisque nous l'utilisons pour laver notre linge !. Crois tu que nous oserions gaspiller notre blé si nous en étions à court ! Quant à la viande, elle ne nous fait pas défaut puisque nous t'offrons une de nos plus belles chèvres !! La vieille femme confirma le langage des choses. Le Sultan persuadé qu'il ne réussirait jamais à réduire "Taourirt" (colline en tamazight) par la famine leva le camp est rentra dans son pays.La reine avait sauvé son K'sar"